Cyril JONARD équipe de France
making of : Stage au Judo Club Château-Gontier(53) été 2013
Le miroir d’Alice
Le judo est sans concession dans l’apprentissage. Quelque part il se mérite. Et seuls ceux qui ont la fibre franchissent le fleuve qui les sépare des autres. Jigoro KANO ce génie nous avait bien caché son jeu. La vitrine de la compétition n’est en fait que le miroir d’Alice. Il faut passer derrière pour entrer alors dans une autre dimension. Les valeurs humaines en sont transcendées.
Cheyenne MOUNIER
Connaitre les judokas c’est pouvoir les suivre à leurs débuts. L’Europa Cup juniors de Lyon est aussi là pour çà. Parmi mes attentes, il me tardait de voir une judokate en action. Avec un prénom de guerrière qui lui colle si bien à la peau : Cheyenne, on ne pouvait espérer moins qu’une belle prestation. Je n’ai pas été déçu !
Tigran KARHANYAN
Le tigre
C’est la crise et c’est dur à vivre socialement. Que dire alors lorsque l’on vit dans un pays à genoux qui a vécu en une décennie : un retour à l’indépendance, un tremblement de terre catastrophique et une guerre frontalière et civile ? On se bat et on prend son destin en main ! Ce pays c’est l’Arménie et c’est homme c’est Tigran, « le tigre » !
Camila ABREU
Que d’obstacles
En soi le judo est un art exigeant. En plus il faut rajouter la gestion du temps pendant une compétition. Chacun a bien-sûr sa méthode pour se préparer, se ressourcer, se reposer et se remettre en action. La grande coupure du midi est un moment crucial, surtout si on doit rebondir par les repêchages. Que d’obstacles pour aller chercher le
podium !
Fin de l’entrainement de Raquel SILVA : quelle photo choisir ? …cliquez sur la photo
making of : SLAM RIO 2012 la veille de la compétition pendant l’entrainement de l’équipe brésilienne. Je suis seul avec eux, c’est un moment inoubliable pour moi.
Raquel a un don
Il y a des gens qui ont ce don de capter la lumière. Chaque trait de leur visage se sublime avec l’éclairage. Pour un photographe c’est une merveille. Raquel SILVA a cette chance. On peut effectivement aimer photographier en studio pour tout contrôler et s’aider du maquillage pour filtrer la lumière. Allez-y ! Moi je préfère le naturel, sans artifices, toute la beauté de l’humanité dans l’action.
Laëtitia BOES au tournoi de Paris ne-wasa 2013
Rebondir.
Se relever, voilà ce qui fait la différence entre le champion et les autres. Ces personnes me fascinent et me guident au quotidien. Ceux qui arrivent à surmonter les obstacles lorsque tout est perdu et retrouvent ensuite le succès avec un naturel et une humilité déconcertante. Je vous présente une grande dame qui est un exemple emblématique pour moi : Laëtitia BOES !
Michihiro YAMASAKI au dojo familial d’OSHIO
Pour ma part tout commence par une de ses rencontres qui marquent une vie. Celle que j’ai eue au Japon avec Michihiro YAMASAKI en 2010 à OSHIO dans le dojo familial de YAMASAKI sensei près d’HIMEJI. Quelques mois après notre rencontre il partait au Bhoutan.