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1 PHOTO = 1 HISTOIRE

La complicité

247Raquel SILVA et Flavio CANTO : BRASIL

Making of : SLAM de Rio 2012. 9 juin 2012. A côté de la chambre d’appel.
En vue de la proximité des JO de Londres presqu’aucun athlète européen n’avait franchi l’Atlantique pour venir se confronter aux sud-américains. Vous imaginez bien qu’il n’y avait pas beaucoup de photographe free-lance européen, normal j’étais le seul ! Pourquoi me direz-vous ?

Le rôle de l’entraineur de club est primordial dans une compétition internationale. Il reste logiquement dans l’ombre des entraineurs nationaux mais recadre toujours quand c’est nécessaire. Et surtout pour le débriefing final car personne d’autre que lui ne connait mieux son athlète.
Le Brésil c’est avant tout une famille

Parce que pour moi c’était important d’être là AVANT le début de la nouvelle olympiade 2016. En effet les brésiliens chez eux ont put inscrire 4 athlètes par catégories. Et là ils ont donné l’occasion à la génération 2016 de venir s’affirmer devant son public dans 1 des 4 plus grands tournois du monde. De plus c’est là que l’élite du Brésil et la jeune garde a pu se mélanger. J’ai vu alors que la seleçao ce n’était pas une équipe mais une famille !

Je vois cette scène.

Lorsque je suis sur l’aire d’échauffement pendant des heures à un moment inévitablement je sature. Je ne vois plus qu’un groupe et plus les individualités. Tout se mélange, j’ai l’impression que rien de nouveau ne se passe. Evidement c’est faux mais ce sentiment de saturation est naturel, personne ne peux rester concentrer tant d’heures durant. Donc il FAUT prendre l’air, se changer les idées, pas longtemps mais suffisamment pour revenir avec un œil neuf.
Je sors donc de l’air d’échauffement, en fait un barnum posé sur le parking de l’Aréna. Je ferme les yeux 2 secondes, je reprends mon souffle et là je vois cette scène plus haut.

L’histoire de la séléçao résumé

Flavio CANTO la légende vivante du judo brésilien, le « yes man » par excellence, en train de débriefer Raquel SILVA après sa défaite prématurée au SLAM. En arrière-plan à gauche Geraldo BERNARDES celui qui a découvert Flavio. C’est l’histoire du Brésil résumé sur cette photo : 3 générations de judokas unis autour du judo et de la vitalité de la Citée de Dieu.

Instituto réaçao

Depuis 10 ans Flavio est porteur d’une ONG admirable : l’INSTITUTO REAÇÃO. Vivre dans les favelas de Rio n’est pas une fatalité pour les enfants qui bénéficient du programme éducatif autour du judo. Comme sa sœur Rafaela, Raquel est une enfant de la favela la plus dangereuse du Brésil. Elle a su prendre son destin en main et être parmi les 1ères à intégrer l’équipe nationale de Brésil grâce aux entrainements quotidiens de Géraldo et à toute l’implication totale de Flavio.

La beauté du Brésil

Donc je prends cette photo et je regarde. Je me laisse imprégné de ce moment de complicité et me sent vraiment privilégié.Oui çà valait le coup de venir SEUL ! Rien que pour cet instant immortalisé, qui résume pour moi toute la force, la complicité et la beauté de ce pays multiculturel qu’est le Brésil.

Pour en savoir plus ou faire un don en ligne à l’INSTITUTO REAÇÃO : http://www.institutoreacao.org.br/

Emmeric LE PERSON

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Une réponse sur « La complicité »

bonjour Emmeric

j’aime beaucoup ton blog et je suis admirative pour ce travail accompli

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